Bienvenue à Bio
Bio, village pittoresque qui respire le bon air, vous racontera son histoire au cours de circuits pédestres cyclistes ou équestres. Bio vous invite à de nombreuses activités sportives (randonnée pédestre, vélo, équitation, chasse...) qui vous feront découvrir autrement les richesses cachées des paysages. Les nombreux festivals, fêtes votives, brocantes, concerts et autres activités culturelles vous seront également proposées ici et dans certains des plus beaux sites de France à proximité immédiate : Rocamadour, gouffre de Padirac, Figeac...
En venant visiter Bio, vous venez visiter une région riche d'histoire, de paysages, de sites et de monuments à ne pas manquer. A quelques encablures, vous pourrez découvrir les sites les plus célèbres comme Rocamadour, ou le gouffre de Padirac. Mais n'oubliez pas de visiter d'autres sites moins connus mais qui valent le détour : Gramat, Loubressac, Autoire, Carennac, Assier, Alvignac, Lacapelle-Marival et d'autres encore...
Le village de Bio dans le Lot a une histoire très ancienne. La première mention du lieu est faite en 1233. Il ne reste de ces temps reculés que la nef du XIV siècle de l'église actuelle et les ruines d'un château mystérieux connu sous le nom de château de Palaret.
La population biotoise est essentiellement rurale. L''activité agricole y prédomine. Outre la polyculture, on y rencontre des élevages divers : volailles, bovins, ovins. Les agneaux, bénéficiant d'un label rigoureusement contrôlé (agneau fermier du Quercy) sont réputés pour leur viande de qualité supérieure très appréciée des fins gourmets et récompensée par le prestigieux label "Label Rouge".
Le village regroupait autrefois de nombreux commerçants et artisans. Aujourd'hui, il subsiste quelques activités artisanales : menuisier-charpentier, ébéniste fabricant de meubles, bouilleur de cru, électriciens, paysagiste...
Les amateurs de randonnées pédestres, équestres ou cyclo pourront profiter de parcours balisés qui leur feront découvrir les magnifiques murets de vieilles pierres, les anciens lavoirs et puits restaurés, les cazelles et gariottes, la faune et la flore du Causse et les hameaux dispersés sur la commune loin de l'agitation des villes. Les familles pourront venir se détendre dans le récent jardin public arboré où ont été installées des aires de jeux pour les enfants. Bio, qui fait partie du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, se trouve à proximité des grands sites touristiques du Causse de Gramat et de la vallée de la Dordogne (Rocamadour, Padirac, Bretenoux, Saint-Céré, Figeac, Martel...). En quelques minutes, il est très facile d'aller ad
Un peu d'Histoire
La forme primitive du nom du village était Bia venant du latin Via signifiant route. Bio devait se trouver au carrefour de routes très empruntées pour l'époque ce qui aurait favorisé, d'une part le développement du commerce (un marché aux boeufs s'y tenait régulièrement) et d'autre part les invasions des grandes compagnies.
Les grandes compagnies étaient constituées de mercenaires appelés également routiers, à la solde du roi de France ou du roi d'Angleterre. Plus bandits que soldats, ils aidaient l'armée régulière à vaincre l'ennemi en pillant les villages ou en attaquant les châteaux et forteresses.
Leurs services furent très prisés par les couronnes de France et d'Angleterre durant la guerre de Cent Ans. Avides d'argent, ils mettaient les campagnes à feu et à sang et terrorisaient les villes et villages.
C'est pourquoi, les habitants de Bio comme ceux de Lavernhe (aujourd'hui Lavergne) sont cités parmi les confédérés qui conclurent à Rocamadour le traité d'alliance défensive contre ces routiers. Le château de Palaret, qui garde encore tout son mystère, était une forteresse dont le nom revient souvent dans l'histoire du Quercy au temps de la guerre de Cent Ans.
Il fut pris, perdu et repris et cela plusieurs fois par les divers partis, surtout par les grandes compagnies. Il fut probablement détruit par certains de ces brigands. Il ne reste du château que l'emplacement, quelques soubassements et un puits très profond.
Au 13ème siècle, la seigneurie de Bio et Palaret appartient à la famille de Thémines. En 1244, Gilbert de Thémines rend hommage au roi pour son château de Palaret et pour ses forteresses de Bio et d'Albiac.
Quand la famille de Thémines s'éteint, la seigneurie, par retrait fiscal, passe aux Turenne d'Aynac. Annet de Turenne d'Aynac, beau-frère et lieutenant de Galiot de Génouillac, maître de l'artillerie du roi, est fait prisonnier avec François Ier à Pavie en 1525. Pour payer sa rançon, il est obligé de vendre ses terres et seigneuries de Bio et Palaret à Pierre de Lagarde, seigneur de Saignes.
Sa famille les conservera jusqu'à la Révolution. On lit dans la vie d'Adhémar de Felyns mort en 1311 un récit étrange : « Dame d'Orlhac (il existe aujourd'hui un mas d'Orliac à Bio), de sainte mémoire, baronne de grande noblesse et de grande piété a raconté que son fils unique Astorg à la suite d'une grave maladie, avait rendu le dernier soupir.
C'était au château de Palaret. Déjà on avait gardé le cadavre toute une nuit quand, par hasard, au matin, arriva le seigneur Adhémar. Il trouva la mère au désespoir et toute la maison en deuil. Au spectacle, il ne put retenir ses larmes. Il se mit à prier puis, faisant découvrir le visage voilé de l'enfant, il fit le signe de croix, imposa les mains sur le petit cadavre et aussitôt, le mort fit un mouvement et revint à la vie. Astorg régna sur Bio et Palaret pendant plus de 40 ans ».
La vie d'Adhémar de Felyns que nous venons d'évoquer, renferme le récit de trois autres guérisons miraculeuses arrivées le même jour au château de Claviers (au village de Lissac), par l'intercession de ce religieux. En 1354 le miraculé Astorg d'Orlhac vend ses droits sur le château et la châtellenie de Palaret à noble Bertrand de Claviers de Lavernhe, damoiseau.
Plusieurs grandes familles ou institutions possédaient des biens à Bio. Le monastère des Fieux et l'hôpital de Beaulieu y reçurent des rentes (100 setiers* de froment, mesure de Gramat). La famille du Faure de Prouillac y possédait le fief de Lascombe, revenu à la paroisse à partir du 17ème siècle.
La paroisse de Bio apparaît une première fois dans un acte de 1253 où est mentionné le mas de Fourgousse. On trouve ensuite en 1320, parmi les juges de Gramat, un certain Bertrand de Bio, chevalier.
Une bulle du 30 janvier 1352 nous apprend que l'église de Bio comme celle d'Albiac faisait partie de la collation épiscopale. Afin de pallier les baisses de revenus de l'abbaye de Leyme survenues à la suite des ravages de la guerre de Cent Ans et de la terrible épidémie de peste* qui frappa le pays de 1347 à 1349, l'évêque de Cahors décide en 1375 d'unir la paroisse de Bio à la mense* de l'abbaye de Leyme.
Le pape Clément VII (élu grâce à la protection de Bertrand de la Salle*) décide en 1388 d'accorder à l'abbaye le droit de nomination à la cure de Saint Hilaire de Bio. Le capitulaire du chapitre de Cahors nous apprend que 20 ans plus tard, en 1408, l'évêque Guillaume IV d'Arpagon unit la paroisse d'Autoire à celle de Bio.
Celle-ci sera unie de façon définitive à celle d'Albiac jusqu'à la Révolution. La liste des curés de Bio depuis 1375 n'apporterait rien d'intéressant à l'historique de Bio. Citons cependant trois ecclésiastiques dont les noms ont marqué la vie du village. Jean Ganety, recteur de Bio, docteur en théologie, requiert en 1724 une maison presbytérale à Bio avec toutes les nécessités, conformément aux arrêts du roi, tant pour lui que pour son vicaire.
On décide alors de lever une taille* spéciale à cet effet pendant deux ans. A l'époque, comme dans la plupart des communautés, c'étaient les consuls qui étaient chargés de collecter l'impôt. Bio en possédait deux. L'un des deux consuls s'oppose à l'établissement du presbytère.
Cédant aux diverses pressions, il revient sur sa décision et le 6 septembre 1724, le syndic achète une maison à deux chambres avec galerie, cave, grenier, écurie et cuisine moyennant la somme de 650 livres payables en deux ans (à titre de comparaison, la taille à Bio en 1710 s'élevait à 2758 livres dont 1747 versées directement au roi). Guillaume Morbot devient curé de Bio en 1780. Dès 1790, ce prêtre réfractaire rejette les idées de la Révolution et refuse le serment à la constitution* votée peu avant par la toute jeune assemblée nationale appelée pour l'occasion assemblée constituante.
Comme de nombreux prêtres de l'époque, il décide d'émigrer en Suisse afin d'échapper au tourbillon révolutionnaire. Il ne reviendra à Bio que bien des années plus tard, après la révolution. Marcel Moulènes nommé en 1936 fut le dernier curé de Bio. Il y restera jusqu'à sa mort en octobre 1984. La paroisse est depuis rattachée à celle de Gramat.
Patrimoine
Tous nos villages et hameaux sont riches de ce patrimoine à la fois religieux et populaire. Ces monuments, érigés par nos ancêtres, sont souvent très simples, croix en pierre comme ci-dessous, en bois ou en fer forgé, mais tout à fait digne d’intérêt de part leur représentation.
Elles sont indifféremment posées sur un socle, sur un muret Elles étaient sensées protéger un endroit et avaient toujours une signification particulière.
Traditionnellement lors des rogations, procession qui se déplace de hameau en hameau et se déroule durant les 3 jours avant l’ascension, les croix étaient toutes ornées (napperons brodés fleurs, bougies). Lors de cette procession on demandait la protection des cultures et la bénédiction pour les biens de la terre.
Ci-dessous, un édifice dédié à la vierge situé à l’entrée du village de Bio, au croisement des routes Bio-Lavergne et Gramat-Saignes.
Cet petit édifice religieux a été construit en 1958 grâce à l'initiative de l'abbé Moulènes qui fut nommé curé de Bio en 1936. Il fut le dernier curé de Bio.
Le lavoir, a été introduit en France, par le courant hygiéniste du 18eme siècle. Les communes se sont quasiment toutes dotées de cet édifice à partir de 1850.
L’eau n’est pas rare sur le Limargue (rus, ruisselets, sources), ainsi la commune de Bio compte 6 lavoirs. Outre les deux lavoirs du bourg on dénombre 4 autres lavoirs implantés dans des hameaux dont un situé sur un domaine privé.
Les sources qui alimentaient les lavoirs étaient utilisées également pour abreuver les troupeaux. On tirait l’eau à l’aide d’un sceau que l’on versait dans un abreuvoir situé à proximité.
Puits, collecteur d’eau, situé à proximité du village de Martel, rénové en 2010
Le travail à ferrer du Mas de Martel, unique sur la commune est un espace aménagé constitué d'un bâti très robuste dans lequel le cheval ou le bœuf était entravé à l'aide de sangles et de ventrières.
Le four à pain du Theil : un des deux derniers fours communautaires qui restent sur notre commune, il a été rénové il y a quelques années et est aujourd'hui utilisé pour la cuisson du pain lors de certaines manifestations. Le second est au Mas de Martel.
Les paysages, notre patrimoine collectif, façonné au fil des ans nous offre des regards toujours renouvelés au fils des saisons.
Bio, dont une grande partie est située sur le Limargue avec ses paysages verdoyants bordés de grands rideaux d’arbres.
Une partie du village déborde sur le causse et présente un tout autre aspect : pierreux et sauvage, peuplé de moutons, couvert d'herbe rase et parsemé de chênes rabougris, le causse de Gramat est un vaste plateau calcaire sillonné de murettes, ponctué de modestes cabanes de pierres sèches, les caselles.
Patrimoine Animal
Il existe dans nos contrées une insecte coléoptère devenu rare et protégé par la Convention de Berne, communément appelé "Pique-prune", et moins fréquemment "Barbot", ou de son vrai nom Osmoderma eremita. C'est la plus grosse des Cétoines (ou famille des Cétoniidae), et si ce n'est pas la plus belle, loin de là, c'est à coup sûr la plus énigmatique.
Il est en effet plus facile d'en parler que de croiser son chemin, et de très nombreux entomologistes en savent quelque chose ! Il a une allure massive Sa tête possède des ponctuations rugueuses. Ses ailes supérieures à ponctuations denses et grossières ne recouvrent pas l'abdomen. Son thorax, très caractéristique, présente un sillon en son milieu, bordé vers l'avant de l'animal de deux légères proéminences. L'adulte, qui atteint 3 cm, apparaît en Juillet-Août, parfois un peu plus tôt, mais son extrême discrétion fait qu'il passe le plus souvent inaperçu, ce qui explique en partie la rareté attribuée à l'espèce.
Cette cétoine est parfaitement apte au vol, mais ses essors sont rarement observés, et restent limités dans le temps et l'espace, la nonchalante bestiole semblant préférer la quiétude des cavités où elle a pris forme. En cas de dérangement l'Osmoderme s'enfouit d'ailleurs dans son terreau, option défensive de nature à accréditer la propension à une certaine sédentarité. Il faut donc beaucoup de chance pour rencontrer la bestiole ... et sans doute nettement moins pour la côtoyer sans le savoir !
L'activité du Pique-prune est par ailleurs très limitée, et il ne risque pas de s'essouffler tant ses pas sont le plus souvent mesurés et comptés.
Milieu et mode de vie : Le Pique-prune fréquente les grandes cavités élevées des arbres feuillus. Ces cavités doivent contenir une bonne quantité de bois décomposé et être suffisamment réchauffées par le soleil. Les arbres fréquentés se trouvent aussi bien en forêt qu'en milieu ouvert. A leur naissance, les larves grignotent le bois pourrissant autour de la cavité. La larve se développe en deux ans et atteint six centimètres. Une fois adulte, l'insecte vit au maximum deux ou trois mois et se déplace très peu (100 à 200 mètres).
Dans tous les cas la présence de l'insecte est conditionnée par celle de très vieux arbres, et c'est bien là le problème. Ces arbres sont en effet très souvent détruits, car jugés dangereux, inesthétiques, gênants, ou tout simplement inutiles. Il faut également compter avec l'urbanisation, les remembrements , la régénération des espaces forestiers et bocagers ... et bien sûr l'avènement des tronçonneuses, venues prendre la relève des "cognées". Par voie de conséquence l'insecte subit évidemment le même sort, car sa présence est souvent décelée trop tard, c'est à dire une fois l'arbre abattu, voire débité.
Dans le département du Lot, seule notre commune a la chance d'avoir ces coléoptères sur son territoire ! Des spécimens ont été vus dans les secteurs de Lacérède et du Mas de Martel. Peut-être aurez-vous la chance d'en croiser un si vous avez un œil attentif.
Le "parfum" du Pique-prune
Le Pique-prune adulte a également la particularité d'émettre une odeur généralement comparée à celle du cuir de Russie, et parfois à celle de la prune d'où le nom de l'insecte. Il s'agit bien sûr de phéromones, sexuelles en l'occurrence, mais là encore le Pique-prune fait preuve d'originalité, et même doublement. Il est en effet très rare que les phéromones sexuelles d'un insecte soient perçues par l'odorat humain, de surcroît aussi nettement et intensément. Par ailleurs c'est le mâle qui attire la femelle sur le lieu de ponte, ou à proximité, alors que le "message sexuel" est généralement le fait des femelle.
La race caussenarde appartient au rameau des races rustiques du sud-ouest de la France. Elle est issue d'une très ancienne souche de brebis qui vivaient sur le versant nord de la Garonne. Elle est élevée depuis très longtemps sur les plateaux calcaires du département du Lot
La race causse du Lot est une race de grande taille. Le bélier pèse en moyenne 90 kg et la brebis 60 kg. Elle porte une toison blanche uniforme, qui recouvre la totalité du corps de l'animal. Elle est fournie et composée de laine jarreuse de qualité moyenne. La tête est blanche avec des lunettes noires autour des yeux, et des taches noires au niveau des oreilles. Les mâles comme les femelles sont dépourvues de cornes. Elle a des membres assez forts, et des gigots moyens et descendus.
C'est une race rustique qui se contente de la maigre végétation caussenarde, consommant des ligneux si besoin. Elle est résistante à la chaleur qui règne dans sa région d'origine, et est bonne marcheuse. Sa toison lui permet un élevage en plein air intégral pendant plus de la moitié de l'année.
Dans les systèmes caussenards traditionnels, les moutons passent la majeure partie de l'année dehors, ne rentrant que pour l'hiver. Les agnelages ont majoritairement lieu l'automne, bien qu'il existe aussi une mise bas de printemps dans les systèmes pratiquant un rythme de reproduction accéléré avec trois agnelages en deux ans.
Patrimoine Culturel
Lou parlat occitanenc (le parlé occitan)
Il y a un peu plus de cent ans, dans notre village tout le monde parlait l'occitan, mais, vers 1880, avec les changements fondamentaux dans le système éducatif français et l'obligation d'enseigner et de parler en français, la perte de notre langue est enclenchée.
Si la langue des troubadours reprend de l'essor aujourd'hui dans les calandretas, si l'on peut l'écouter à la radio, si des groupes la chante si des troupes de théâtre la joue, si des écoles l'enseigne à nouveau, on ne l'entend plus guère dans la rue, lors des marchés ou des foires.
Délectons nous en lisant des oeuvres des poètes du XX siècle qui sont su faire perdurer l'occitan.
Carte d'identité de Bio
Bio est un petit village français, situé dans le département du Lot et la région de Midi-Pyrénées. Ses habitants sont appelés les Biotois et les Biotoises.
La commune s'étend sur 10,8 km² et compte 320 habitants depuis le dernier recensement de la population en vigueur au 1er janvier 2012. La densité de population est de 27,6 habitants par km² sur la commune.
Entouré par les communes de Saignes, Albiac et Lavergne, Bio est situé à 53 km au Nord-Est de Cahors la plus grande ville à proximité et 64 km de Brive La Gaillarde au Nord, principale agglomération de la Corrèze.
Situé à 322 mètres d'altitude, le village de Bio a pour coordonnées géographiques 44° 46' 58'' Nord, 1° 47' 5'' Est.
Bio est une commune du parc naturel régional des Causses du Quercy.
Gentilé des habitants de Bio : Biotois, Biotoises
Population sur le village : 358 habitants
Code INSEE de la commune de Bio :46030
Numéro SIREN de la mairie : 214 600 306
Code postal: 46500 Région Occitanie
Intercommunalité : Commune adhérente à la Communauté de communes