Stéphan Perreau, gramatois depuis 2013, a été élu président de Cantica Sacra lors de la dernière assemblée générale. On pourrait quasiment dire que ce poste lui était prédestiné.

Il a baigné dans les domaines artistiques et en particulier la musique dès son plus jeune âge. Il a passé sa jeunesse enNormandie, « maisj’ai beaucoup d’attaches régionales », s’empresse-t-il de préciser. Il fait des études d’histoire de l’art à Toulouse avant d’entrer au conservatoire pour un cursus de musicien professionnel avec un diplôme en flûte traversière baroque. Il pratique cet instrumentenn’hésitant pasà créer son ensemble, Les barricades mystérieuses, jouant en plusieurs compositions de trio à quintette.

Il rejoint Paris sur un poste de critique journaliste musical, ce qui lui permet de rencontrer de grands artistes, parmi lesquels il cite Jordi Savall. Il enregistre plusieursdisques et se fait connaître comme expertenartetsatisfait son goût pour la recherche en musicologie.

Dès son arrivée dans le Lot, il découvre ce qui se fait dans la région et n’hésite pas à devenir membre de plusieurs associations, dont Lot et Art baroque et Cantica Sacra, où il intègre le conseil d’administration en 2023. Le président Philippe Lasvaux ayant manifesté le désir de quitter le poste de président, c’est presque naturellement que le choix s’est porté sur Stéphan pour le remplacer.

Ilcomplète unbureau composé de Dominique Thépault comme trésorier, de Gilles Foussier comme secrétaire, de Clémence Vermot-Desroches comme secrétaire adjointe. On rappelle que l’association s’appuie sur son directeur

général EmmeranRollin qui mène depuis près de 12ansle développementde

l’association dans les aspects stratégiques et de programmation artistique. « Mon credo : permettre à la musique de faire plaisir aux gens, dans un esprit ouvert et convivial. », souligne le nouveau président. Une vraie cohérence avec sa sensibilité d’artiste : il sait de quoi on parle et comment fonctionne la vie culturelle grâce à son expérience musicale et à une oreille attentive. Nul doute qu’il continuera à maintenir bien haut le prestige du festival amadourien.